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Paris je te quitte

J’ai longuement réfléchi sur ce que j’allais pouvoir écrire sur le blog.
Stagiaire, fraîchement débarqué chez Bonbay et leur agence bordelaise, l’apport de crêpes ne suffit plus, il faut que je fasse mes preuves !

Devais-je chercher un sujet, me renseigner dessus, et le resservir à ma sauce ? Oui, mais non. Autant écrire sur quelque chose que je connais, qui fait partie de mon environnement. C’est, en principe, une valeur sûre. Pas d’erreurs ni de malentendus, juste vous et moi, lisant mon « trépidant » récit vécu de l’intérieur. Pas plus de suspens, d’autant plus que je ne vais pas aborder un sujet très novateur, mais, vous parler de mon exil de Paris, pour Bordeaux.

Je sais ce que vous vous dîtes… ‘Un Parisien de plus venu chez nous, méprisant, en cause de l’augmentation de nos loyers, et en quête d’un cadre de vie moins speed’. Pas entièrement faux, mais je vous rassure, ici se dressera davantage un éloge de la Belle Endormie, et du pourquoi du comment, votre (notre) ville attire tant.
Débarqué il y a bientôt 5 ans dans la capitale girondine, j’apprécie désormais ‘gavé’ ma qualité de vie ici. Certes, l’idée d’habiter en province (oops je l’ai dit), ne m’a pas tout de suite enchanté. Mais le fait d’être extirpé de mon confort, m’en a fait découvrir un autre, certainement plus épanouissant. Bon, je confesse ne pas m’être acclimaté à toutes les expressions de la région, comme ‘poche’ pour désigner un sac (???). Mais sérieux, cette ville est géniale, belle, à taille humaine, animée, mais pas trop selon le quartier, propose un large choix de bars et restaurants… TOUT est fait en 5-10 min. Bon, j’abuse, j’ai un scooter aussi. La plupart du centre est piéton, et c’est très agréable, car beaucoup moins bruyant et incite en contre-coup, à la consommation de bars en bars… C’est quand même bourgeois Bordeaux ! Mais on apprécie, quand on a 20 ans, sa vie étudiante ici. Il y a toujours un bon plan à chopper, une soirée, où l’on n’a pas à faire 40 min de métro pour se retrouver à l’autre bout de Paris.

Et puis aux beaux jours, quel bonheur ! Pouvoir s’évader sur le bassin, au « Ferret » pour les plus snobs, ou à Arcachon, pour reluquer les mamies fripées faisant du top-less. Personnellement, je suis habitué depuis mon enfance à Andernos, et de surcroît, à traîner mes pieds dans la vase, et j’en suis fier. À Paris, à 50 min on ne trouve pas la plage, mais la Picardie. Ça fait rêver, n’est-ce pas ? Au niveau de la conduite, parlons-en. Vous roulez normalement, bien qu’un peu trop rapidement parfois. Mais pourquoi prenez-vous autant de temps à redémarrer au feu vert ? J’ai limite le temps d’aller faire la queue deux fois devant l’Entrecôte… Bon, je vous l’accorde avec le nombre de bobos à bicyclette, il serait dommage d’en faucher un, mais quand même ! En résumé, sortir de ses sentiers battus est bien souvent bénéfique ! Vive Bordeaux !

Jules